5 innovations sportives canadiennes qui ont changé la donne

Voici un petit quelque chose pour égayer votre fierté nationale! La prochaine fois que vous regarderez une reprise instantanée, ferez de la motoneige ou porterez un masque de gardien de but pour vous protéger des rondelles, souvenez-vous que c’est grâce à un Canadien.

La reprise instantanée

La reprise instantanée est beaucoup plus vieille que vous ne le pensez. Cette technologie a été utilisée la première fois en 1955, quand George Retzlaff, producteur à la CBC, a réalisé qu’il pouvait recourir à la technologie de l’enregistrement par kinescope pour montrer aux téléspectateurs ce qui venait tout juste de se passer. Il n’était pas possible à l’époque de figer l’image, de faire jouer la reprise au ralenti ou d’y ajouter des références, mais cela fonctionnait et a rendu La Soirée du hockey encore plus populaire au Canada.

Le masque de gardien de but

Croyez-le ou non, les gardiens de but de hockey arrêtaient autrefois les rondelles à visage découvert, sans porter de masque. Si vous n’avez jamais vu la célèbre photo de Terry Sawchuk et de ses nombreuses cicatrices, jetez-y un coup d’œil ici. C’est Jacques Plante, gardien de but des Canadiens de Montréal, qui a mis au point le premier masque de gardien de but avec l’aide d’experts afin de protéger son visage après avoir subi une opération pour une sinusite. Au départ, son entraîneur ne voulait pas qu’il le porte pendant les matchs réguliers parce qu’il pensait que cela nuirait à sa vision. En fait, il a fallu beaucoup de temps pour qu’on accepte que le masque de gardien de but fût une bonne idée, même s’il a permis de réduire immédiatement le nombre de points de suture chez les gardiens de but. 

Le style papillon

De nos jours, rares sont les gardiens de but qui jouent exclusivement debout. La plupart utilisent le style papillon qui, pour ceux qui ne le connaissent pas, consiste à se jeter au sol et à utiliser ses jambières pour arrêter les rondelles. Celui à qui on attribue le mérite d’avoir lancé ce style est Glenn Hall qui, étonnamment, jouait à l’époque où il n’y avait pas encore de masque de gardien de but. Quand Jacques Plante a popularisé le port du masque, de plus en plus de gardiens se sont sentis à l’aise d’adopter ce style, se sentant plus en sécurité de se jeter au sol. Roger Crozier et Tony Esposito ont également contribué à l’évolution du style papillon.

Le jeu à cinq quilles

En 1909, Thomas F. Ryan, un Torontois propriétaire d’une salle de quilles, faisait face à un problème : ses clients aimaient jouer aux quilles, mais peu d’entre eux avaient le temps de jouer une partie complète à l’heure du lunch. Il a donc innové en réduisant de moitié le nombre de quilles et en réduisant la taille et le poids des boules, au point où il n’était plus nécessaire qu’elles aient de trous pour les doigts. C’est ainsi qu’a été inventé le jeu à cinq quilles (ou le bowling à cinq quilles!). Malheureusement, le reste du monde n’a pas encore adopté ce sport particulier.

La motoneige

Inventée en 1935 par Joseph-Armand Bombardier (oui, c’est bien lui), la motoneige est indispensable pour pratiquer des sports d’hiver dans l’arrière-pays. Pourtant, la motoneige n’a pas été inventée dans le but de devenir un engin sportif, ni même ludique. À l’époque, dans bon nombre de régions rurales au Québec, il n’y avait pas de chasse-neige. Les gens devaient ranger leur voiture pendant tout l’hiver et se déplacer en motoneige. Au fil du temps, la motoneige est devenue un moyen de transport important dans des secteurs tels que l’exploitation forestière, puis est devenue un véhicule militaire pendant la guerre. Bien sûr, les motoneiges ont toujours ces utilités pratiques, mais pour beaucoup de gens, elles sont un sport à part entière.