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Par Distributel
BlackBerry est un excellent petit film sur une merveille canadienne de la technologie. Et vous savez quoi? Il y a beaucoup de choses qui nous manquent de nos téléphones intelligents BlackBerry.
Vous pourriez laisser un BlackBerry là pendant deux jours entiers sans vous inquiéter qu’il vous lâche. Vous n’aviez jamais vraiment à vous soucier de trouver une prise de courant dans un bar ou un aéroport, et vous n’aviez certainement pas à traîner une batterie de secours ou un dispositif de chargement.
Tout ce qu’il vous fallait, c’était un NIP à huit chiffres pour clavarder instantanément avec n’importe quel autre utilisateur de BlackBerry. Pas d’applications tierces, pas de tracas. Et même si peu de gens se souciaient du chiffrement, BBM avait cet avantage, ce qui le rendait populaire auprès de la communauté informatique. On pouvait remettre des BlackBerry à tout le monde au bureau sans craindre que des communications soient compromises.
Avant Snapchat, vous pouviez envoyer un message avec une durée limitée par BBM et après l’heure fixée, il disparaissait. Il n’y avait peut-être pas beaucoup de cas réels d’utilisation pour cette fonction, mais c’était quand même bien de l’avoir.
Chaque courriel envoyé au moyen d’un BlackBerry était chiffré de bout en bout. Ces appareils étaient très sécuritaires. En fait, nous sommes étonnés que les efforts déployés par l’entreprise RIM en matière de cybersécurité n’aient été suivis par d’autres fabricants d’appareils.
À l’époque des BlackBerry, nous n’avions pas besoin de protecteurs d’écran. En fait, nous aurions pu les lancer violemment contre le mur sans même les endommager. Les BlackBerry ont été échappés dans les escaliers, ont atterri sur la chaussée, ont été abîmés par des animaux de compagnie et de jeunes enfants, et ont continué de bien fonctionner. Pendant ce temps, les écrans tactiles de première génération se brisaient si vous les regardiez de travers.
S’il y a bien une chose que nous voulons toujours voir sur nos appareils, nos applications, nos sites Web et autres, c’est une touche « retour ». Tout ce que nous souhaitons, c’est pouvoir appuyer sur une touche plusieurs fois en cas d’ennuis ou lorsque la navigation nous dirige au mauvais endroit pour revenir au point de départ.
Tant de technologies sont d’une grande simplicité sur le plan de la conception, comme l’iPod classique, le Walkman de Sony et le cellulaire Nokia 3210. Comment les utiliser? Vous l’apprenez rapidement étant donné qu’il n’y a pas beaucoup de façons de se perdre ou de commettre des erreurs. Cette simplicité nous manque.
Il y a quelque chose de charmant de voir une vraie lumière vous informer qu’un courriel vous attend. Avec un BlackBerry, vous pouviez même utiliser plusieurs couleurs pour savoir que différentes personnes vous avaient envoyé un courriel.
Un clavier complet sur votre téléphone mobile. Votre pouce qui se déplace sur toutes les touches. Le plaisir tactile d’appuyer sur chaque bouton. Oui, nous comprenons que les écrans tactiles sont une merveille technique, mais les vrais claviers avec de vraies touches nous manquent. Nous nous souvenons d’avoir rédigé des courriels entiers au moyen de ce clavier. Vraiment, le clavier du BlackBerry était de toute beauté.